Je suis morte
« La mort ne nous empêchera jamais de vivre pleinement. » Tel est le message d’espoir que nous livre Valériane Macabrey. Je suis morte suit le parcours de résilience d’une victime de violences sexuelles en proie à son traumatisme. Face au désespoir et aux émotions violentes ressenties par l’héroïne, Méduse lui apparaît comme une sauveuse, porteuse d’un message de résilience par la sororité. Cette figure emblématique de la mythologie grecque est aujourd’hui réappropriée par les penseuses féministes comme un symbole d’autodéfense face aux violences sexuelles, et a donc toute sa place dans ce récit.
Après avoir obtenu un Master de recherche en arts plastiques à l’Université de Strasbourg, l’auteur s’est tourné vers l’Iconograf pour poursuivre quatre années d’études. En 2023, iel a été nominé au concours des jeunes talents d’Angoulême. Son travail convoque des univers fantastiques au sein desquels on retrouve des références mythologiques et médiévales sublimées par sa technique de dessin : les traits en coup de fouet. Iel souhaite s’adresser à un large public, tout en mettant en avant des récits écoféministes et en questionnant les normes d’identités de genre. Au cœur de ces récits, l’adelphité apparaît comme essentielle et porteuse d’espoir.
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