La peur de l'oubli
Dans La Peur de l’Oubli, Jenastan Loy Anthonipillai se sert de l’an 2050 pour sonder le passé et réaffirmer l’importance du « devoir de mémoire ». Un siècle après l’Holocauste, un enfant dans un champ est sorti de son sommeil par un souvenir lointain, enfoui sous ses pieds. La paisible campagne se trouble alors : les paysages verdoyants s’habillent d’un bleu hivernal et les terribles événements refont surface…
Jenastan Loy a suivi une double Licence à l’INSA de Strasbourg, en génie civil et architecture. Il a ensuite poursuivi dans ce dernier domaine et réalisé un second Master en anthropologie. Perfectionniste, il cherche très jeune à maîtriser la construction d’un croquis, et expérimente désormais la peinture, comme en témoigne La Peur de l’Oubli. L’idée de cette bande dessinée lui est venue après avoir constaté que le Jour du Souvenir disparaissait des calendriers. Marqué durant sa scolarité par Auschwitz, l’étudiant a travaillé autour de la notion de nature comme spectatrice de notre Histoire, et sur l’innocence des générations n’ayant pas connu la guerre. Une peur de voir le passé s’effacer liée à son héritage familial tamoul, et qu’il résume à la fin en ces mots : « Ne nous oublie pas. »