S’il suffisait qu’on s’aime
Jeanne Idatte est étudiante en troisième année à la Haute École des Arts du Rhin (HEAR), qu’elle a rejoint après une préparation aux Beaux-Arts de Lyon. Dans ses études la jeune femme se spécialise en illustration, et s’intéresse depuis quelque temps à l’animation en utilisant la technique du stop motion. Elle travaille image par image des dessins numériques réalisés sur tablette graphique, qu’elle arrange sur un logiciel de montage.
S’il suffisait qu’on s’aime est son premier court métrage en stop motion dans lequel elle intègre des bruitages et des voix. Il nous plonge dans l’intimité d’un couple au moment de sa rupture. Rythmé par le bruit de fond d’une télévision, le dessin épuré et minimaliste en noir et blanc de Jeanne nous présente en une minute la fin de l’alchimie qui liait deux amoureux.
Peu de détails, tant dans le dessin que dans les dialogues, rendent cette courte histoire universelle, en permettant aux spectateurs d’y placer leurs propres imaginaires. L’artiste qui a développé sa technique en autodidacte souhaiterait améliorer sa pratique afin d’optimiser le temps de travail nécessaire à ses créations, et pourquoi pas réaliser un film plus long et en couleur.